Qui sommes-nous?

Mission

Le 1er février 2004, les Conseils d’Etat des cantons de Vaud et de Genève ont décidé de créer un réseau romand hospitalo-universitaire de la transplantation et de répartir les transplantations d’organes entre Genève et Lausanne. Ils en ont confié la mise en oeuvre à l’Association Vaud-Genève.

La répartition officielle des transplantations entre les deux sites est une première en Suisse. Elle suit une logique d’organes: à Lausanne, ceux logés dans le thorax (coeur-poumon); à Genève, ceux logés dans l’abdomen (foie-pancréas/îlots-intestins), la transplantation des reins étant maintenue sur les deux sites. Les transplantations de moelle osseuse (autogreffe à Lausanne, allogreffe à Genève) étaient déjà réparties depuis plusieurs années, à la satisfaction de tous. Des programmes de greffes à partir de donneurs vivants existent sur les deux sites (pour les greffes de rein) ou aux HUG (pour les greffes de foie).

Dans la pratique, les deux hôpitaux universitaires continuent d’identifier parmi les patients les candidats à une transplantation, de quelque organe que ce soit, et à les suivre après l’opération. Seul l’acte chirurgical a lieu sur le site concerné par la nouvelle répartition.

Grâce à cette répartition équilibrée des rôles entre Genève et Lausanne, toutes les activités de transplantations d’organes et de cellules souches hématopoïétiques sont possibles en Suisse romande. Le maintien des deux sites et leur étroite collaboration favorisent également des synergies universitaires indispensables aux progrès de la transplantation. L’expérience montre aussi que la présence d’un centre de transplantation a une influence sur le nombre de donneurs d’une région, ce qui n’est pas négligeable s’agissant de la pénurie de donneurs et d’organes.

Depuis 2006, le « réseau » romand de la transplantation est devenu le « Centre universitaire romand de transplantation », ce qui lui donne une visibilité et une reconnaissance plus grandes. Le Centre romand est dirigé conjointement par le professeur Philippe Morel, des HUG (Directeur chirurgical) et le professeur Manuel Pascual, du CHUV (Directeur médical).

Enfin, on peut noter que chaque hôpital (CHUV et HUG) possède un service de transplantation, qui fonctionne sur un mode interdisciplinaire et qui est dirigé par un chef de service de rang professoral. La création des services de transplantation au CHUV et aux HUG a contribué à valoriser les programmes de transplantation existants au niveau romand et permet au Centre romand d’avoir des bases solides. La prise en charge médicale et infirmière des patients se fait au quotidien sur chaque site de façon interdisciplinaire. De nombreux autres services jouent un rôle important dans cette prise en charge depuis la phase immédiate en post-greffe (anesthésiologie, soins intensifs, radiologie) jusqu'à la phase plus tardive (spécialistes d'organes, maladies infectieuses, immunologie, psychiatrie, etc.)

Un objectif d’excellence

La répartition des greffes en Suisse Romande assure la masse critique nécessaire à la qualité des soins, de la formation et de la recherche sur les deux sites. Le Centre romand de transplantation garantit une prise en charge clinique des patients romands similaire à Genève et à Lausanne. Un recueil commun de prise en charge, par organe, a été mis au point en 2004.

Le Centre romand organise également en commun l’enseignement aux étudiants de médecine, en étroite collaboration avec les autres services impliqués en transplantation. Un séminaire postgradué bimensuel a lieu sur chaque site, et plusieurs symposiums régionaux.

ou internationaux dans le domaine des greffes sont régulièrement organisés. La mise en place d'une base de données informatique commune CHUV-HUG pour la transplantation est également en cours d'organisation, grâce à une collaboration étroite entre les offices informatiques des deux institutions.

Des projets de recherche fondamentale et des projets transversaux (inter-services) de recherche clinique existent sur les deux sites hospitalo-universitaires, dans des domaines divers tels que l'immunologie de transplantation, la prévention ou le traitement des complications infectieuses après transplantations, la chirurgie des greffes, les aspects psychologiques ou la réinsertion professionnelle des patients ayant reçu une greffe d'organe.